mercredi 28 janvier 2015

Quelle est la situation en Ukraine et dans le Donbass à la mi-janvier ? / What is the situation in Ukraine and in Donbass in mid-January?


En gros, que la vérité de la parole de Jésus soit gravée dans les coeurs des forces armées ukrainiennes...




Source  :  https://www.youtube.com/watch?v=1pV-oIl880o

Auschwitz, Russia Today et la guerre de la communication / Auschwitz, Russia Today and the war of the communication

Source : http://www.dedefensa.org/article-auschwitz_russia_today_et_la_guerre_de_la_communication_23_01_2015.html

Auteur  : Philippe Grasset 

Mis en ligne le 23 janvier 2015 à 14H08


Le système de la communication étant la force dominante des relations internationales aujourd’hui, c’est dans ce champ particulièrement volatile et insaisissable que s’exercent les principaux événements. Eux-mêmes, ces événements, sont évidemment massivement sujets à des interprétations, à des manipulations, à des déformations, non seulement selon les intentions des acteurs politiques mais aussi, et plus simplement mais fondamentalement, selon leurs perceptions.
Ainsi la “politique” réinterprétée par la communication est-elle soumise aux contingences extrêmes de la psychologie comme principal instrument de la perception, – et une psychologie elle-même soumise aux pressions de la communication. Ainsi les “événements” politiques constituent-ils aujourd’hui une matière extraordinairement malléable, de véritables artefacts élastiques, modelables, changeant de forme et échappant à toute classification. Nous nous attachons à deux épisodes actuels qui mettent en évidence cette situation d’une extraordinaire instabilité, où les enjeux se trouvent soumis à des pressions diverses qui ne cessent de brouiller leur véritable nature, sinon leur identification même. Le Système, qui est l’initiateur de cette situation, est loin d’en être le bénéficiaire...
• Le premier de ces épisodes concernent la commémoration du 70ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, dont on sait qu’il est devenu, dans son aspect symbolique, un sujet d’une discorde extrême entre la Russie et le bloc BAO d’une façon générale. L’argument central de la polémique est la non-invitation du président russe Poutine aux cérémonies, alors que ce fut l’Armée Rouge (les forces armées de l’URSS, donc de la Russie nécessairement) qui libéra le camp. Cela met la Pologne, où se trouve Auschwitz, dans une position difficile. La Pologne mène une guerre féroce contre la Russie dans le cadre de la crise ukrainienne et, pour elle, il était hors de question que Poutine puisse apparaître d’une façon honorable sinon respectée sur son territoire, fût-ce aux cérémonies d’Auschwitz, – surtout, dirons-nous, aux cérémonies du camp d’extermination d’Auschwitz dont la dimension symbolique, voire religieuse ou métaphysique, est colossale dans le système de la communication (voir le 20 janvier 2015).
L’affaire a d’abord été présentée d’une manière informelle par les Polonais (“Nous n’invitons personne d’une façon nominative, donc vient qui veut à la cérémonie”), – tout cela dans une confusion qui s’est avérée faussaire de diverses façons. Il est apparu qu’il y avait des invitations, notamment au président ukrainien Porochenko, et donc la non-invitation de Poutine redevenait un acte formel et politique. Pour s’en expliquer, le ministre polonais des affaires étrangères Grzegorz Schetyna a alors choisi une autre méthode : s’appuyer sur l’histoire pour justifier l’épisode... Ainsi avons-nous appris que ce n’est pas l’Armée Rouge qui libéra Auschwitz mais “les Ukrainiens”. Tout l’argument du ministre repose sur l’utilisation incroyablement sommaire, quasiment infantile du point de vue intellectuel, d’une appellation militaire courante dans l’Armée Rouge (les groupe d’armées soviétiques ayant l’appellation de “Front” durant la Deuxième Guerre mondiale, avec une qualification géographique variable selon la localisation de leur déploiement, c’est une unité du “1er Front ukrainien” qui libéra Auschwitz). Russia Today (RT) a succinctement mais précisément étudié l’affaire, en se référant à des réactions officielles et autres (le 22 janvier 2015) et en mettant en évidence le tollé que cette affaire soulève en Russie, contrastant avec le silence-Système, éventuellement coloré d’un peu de gêne sur fond de sourire d’une ironie jaunâtre du côté du bloc BAO...
«Following the comment, Russia’s UN envoy Vitaly Churkin reminded Schetyna that the Soviet Army had liberated the concentration camp, adding that the front was called first Ukrainian “as it liberated Ukraine from the Nazis before reaching Poland through battles.”“Like all other parts of the Red Army, [the front] was multinational and consisted of Russians, Ukrainians, Belarusians, Georgians, Armenians, Azerbaijanis, representatives of the peoples of Central Asia, and many others – more than 100 ethnic groups of the Soviet Union,” Churkin said addressing the Polish UN envoy, Bogusław Winid, speaking at the UN conference commemorating the liberation of the camp on Wednesday in New York. Churkin urged Winid to explain the grave mistake to the Polish FM saying that: “I’m sure he didn’t intend to offend so many peoples.” [...]
»It is important to respect the memory of all those who liberated Europe, Russia’s Foreign Ministry also said on Wednesday commenting on the Polish FM’s statement. “It is really difficult to imagine that a government official of a level as high as Schetyna’s could be so ignorant,” the comment said. “Incidentally, the 1st Ukrainian Front had the official name of the Voronezh Front prior to November 1943, and before that, it was the Bryansk Front.” “We believe some individuals should stop deriding history and letting their anti-Russian hysteria push them to the brink of disrespect for those who didn't spare their lives to liberate Europe,” the ministry added.
»UK-based journalist and writer Neil Clark told RT that today, history is being rewritten for political purposes. “The fact of the matter is that it was the Soviet Red Army which liberated that appalling camp Auschwitz...” he said. “Yet now in 2015 we are rewriting history to write out the role of the Red army liberating Auschwitz for political purposes.”»
• Un autre aspect de la guerre de communication concerne le même groupe d’information RT cité ci-dessus comme source d’information, mais cette fois pour ce qui concerne son statut et sa crédibilité. RT vient de remporter une importante victoire au Royaume-Uni dans sa démarche d’installer une station majeure dans ce pays pour y couvrir les événements, comme il l’a déjà fait dans plusieurs pays (notamment aux USA). Des plaintes avaient été déposées contre RT par divers futurs confrères britanniques, bienpensants et gardiens vigilants de la vertu type-“libre expression”, auprès de l’organisme régulateur du gouvernement britannique sur les questions de l’étique journalistique (respect des faits, et cette sorte de choses, – l’OfCom, ou Office of Communication) ; précisément, il s’agit de la façon dont RT avait “couvert” l’affaire de la destruction du vol MH17 en juillet-août dernier. L’OfCom vient de rendre son verdict : RT est blanc comme neige en l’occurrence. C’est de bonne guerre, RT pavoise, d’autant plus que l’OfCom ne lui est guère favorable puisqu’il avait émis en novembre dernier des doutes sur la couverture des évènements d’Ukraine en général par ce même réseau. (RT, le 22 janvier 2015.)
«The original grievances concerned RT’s July 17-22, 2014 coverage of the Malaysia Airlines flight MH17 crash in eastern Ukraine, and the subsequent speculation about possible culprits in the downing of the plane. After careful review of 30 hours of off-air recordings, Ofcom concluded the complaints “didn’t raise issues warranting investigation.” RT has been cleared of all charges of insufficient impartiality and factuality in these reports.
»“A lot of noise has been made in recent months by the mainstream media about the alleged bias in RT’s coverage on this tragedy; now Ofcom has looked into the issue and effectively found it all baseless,” said RT’s editor in chief Margarita Simonyan. “We have frequently struggled to get the mainstream media to accept our right to broadcast alternative points of view without being subjected to accusations of ‘bias’,” she said, adding that RT believes vibrancy of debate is safeguarded by a range of media voices...»
Le même article de RT nous informe que le groupe russe reçoit des reconnaissances officielles pour son professionnalisme d’associations tout à fait irréprochables et extrêmement prestigieuses du point de vue du bloc BAO (sélection pour “la meilleure couverture événementielle” de l’actualité sur 24 heures du Festival de Télévision de Monte Carlo, nomination pour une haute appréciation du jury de l’AIB, ou Association of International Broadcasting en novembre 2014). Une autre très récente “victoire” de RT vient des excuses publiques que la BBC a diffusé le 16 janvier, suite à une émission de cette même BBC où il était affirmé qu’une journaliste de RT, Anastasia Chourkina, avait interviewé son père, le représentant à l’ONU de la Russie Anatoly Chourkine, dans des conditions extrêmement suspectes et scabreuses (voir RT, le 19 janvier 2015) :
«In the live broadcast of BBC Two’s 'Daily Politics' program on January 16, 2015, Coburn said: “On last Thursday's show, in an interview with Afshin Rattansi, a presenter from the RT news channel Russia Today, we wrongly suggested that a reporter from the channel, Anastasia Churkina, had interviewed her father, Russian Ambassador to the UN Vitaly Churkin. We now understand this not be the case, we are happy to make that clear and apologise for the error.”
»On January 8, 2015, in an interview with journalist and host of RT’s ‘Going Underground,’ Afshin Rattansi, Daily Politics host Andrew Neil stated as fact that RT reporter Anastasia Churkina had interviewed her father Vitaly Churkin (Russian Ambassador to the United Nations) “live on air.” The point was brought up – in an over-the-top, theatrical manner – as a shocking example of poor journalism at RT, and as a point of derision against the channel...»
Pour en rester au deuxième thème abordé, on observera que ces divers points, et principalement le jugement de l’OfCom britannique, conduisent à une question fondamentale. Le fait est que la couverture des événements d’Ukraine, et d’une façon générale la couverture des événements politiques et culturels par RT ne diffèrent pas seulement des couvertures de la presse-Système du bloc BAO par le commentaire, l’interprétation, etc., mais aussi par les faits. L’exemple du MH17, qui est justement le cas dont était saisi l’OfCom, est flagrant : quelles et combien d’organisations de la presse-Système BAO ont mentionné les interventions et évaluations officielles du ministère russe de la défense sur cette affaire, aussi bien que les divers témoignages et évaluations concernant la présence de deux Soukhoi Su-25 ukrainiens près du vol MH17, tous ces faits que RT a largement rapportés ? La réponse devrait être consternante, et elle devrait par conséquent préoccuper l’OfCom, – et, bien sûr, cet exemple pouvant et devant être multiplié par un nombre innombrables de cas de la même sorte. Il ne s’agit donc pas de différence d’appréciations, de points de vue, de commentaires, mais de différences dans la perception de la réalité commune qui est composé de faits. Il s’agit du fond du débat, qui n’est pas celui de la propagande, qui est celui de la perception de la réalité, avec les contraintes, les déformations, etc. Dès lors que RT n’est pas brûlé sur le bûcher de la sorcellerie antimoderne et anti-occidentaliste, dès lors qu’il n’est pas intégralement rejeté, son incursion acceptée et acceptable, et même applaudie par certains, dans le champ du système de la communication du bloc BAO introduit un facteur gravissime de déstabilisation de ce champ. (Bien entendu, on cite RT qui est l’accusé et le témoin-vedette dans ce débat, mais d’autres médias russes font aussi bien l’affaire.)
Il faut dire que le dossier du bloc BAO est particulièrement terrifiant, si l’on s’en rapporte à l’affaire du ministre polonais des affaires étrangères, qui suit celle de la leçon d’histoire générale de la Deuxième Guerre mondiale du Premier ministre ukrainien Iatséniouk (voir le 13 janvier 2015). Il ne s’agit pas là non plus de positions, de points de vue, ni même de propagande, – mais là aussi il s’agit de fait purs et simples. L’argument du ministre polonais est d’une telle puérilité, contre toutes les évidences techniques, historiographies, photographiques, humaines, etc., qu’il ne s’agit plus de propagande mais d’une inculture totale, d’une barbarie de l’esprit, d’ailleurs certainement dans le chef des conseillers de communication du ministre qui n’ont évidemment jamais ouvert le moindre livre d’histoire et qui n’ont pas la plus petite familiarité des réalités historiques et techniques de la guerre (de la deuxième Guerre mondiale). Comme on voit, là aussi, nous ne sommes pas sur le terrain de la propagande mais sur celui des capacités humaines générales au niveau de la perception culturelle et documentaire. La question de la culture et du niveau de barbarie de l’esprit n’importe pas vraiment lorsqu’il s’agit d’économie, de finance ou de la gestion des forces d’agression du type de l’interventionnisme BAO courant ou de la robotique du type-“lendemains qui chantent” à-la-Google. Par contre, elle apparaît et devient préoccupante si l’on se tient dans le domaine de la communication, en se référant à des faits notamment historiques qu’on couvre de valeurs symboliques immédiatement transmissibles en effets politiques d’une considérable importance. Certes, il n’y a pas de sanctions puisque, dans ces affaires, décidément la consigne du bloc BAO est le silence complet lorsqu’on est pris la main dans le sac, comme c’est de plus en plus le cas. Il y a par contre un effet pervers de fatigue et d’affaiblissement de la psychologie à se trouver, de façon de plus en plus répétée, pris la main dans le sac du complet mépris jusqu’à l’inversion pour les faits des vérités de situation pour sauvegarder la virginité intouchable de la narrative, – une virginité qui l’est vraiment car la narrative ne peut servir que d’un bloc et ne souffre pas le moindre attentat à sa pudeur impliquant un déflorement décisif.
Dans ce contexte et d'une façon perverse et invertie très caractéristique qui indique la tension de la situation de la communication avec les concurrences de moins en moins supportables pour la psychologie, – autant les collectivités psychologiques que les psychologies individuelles, – la tendance institutionnelle au sein de l’UE est d’encourager à ce que certains pourraient juger comme une “guerre de communication” qui a tous les attributs d’une incitation à renforcer tous les soutiens possibles à la narrative officielle. C’est ce qu’on peut comprendre et c’est dans tous les cas l’interprétation de nos sources européennes de ce passage de la déclaration de Federica Mogherini le 19 janvier 2015, après la conférence des ministres des affaires étrangères des États-membres de l’UE. Le passage suit celui qui est consacré à la Russie, se terminant par l’observation qu’il pourrait être utile d’établir des contacts individuels, “encore plus avec la population russe qu’avec les autorités russes” («... to explore elements for people-to-people contacts that could be useful to engage not so much the Russian authorities but the Russian population with the European Union»). L’observation est alors celle-ci, effectivement comme une incitation directe type-Rumsfeld/2001-2003 à ne livrer que des “vérités” convenant à lanarrative-Système : «We also have decided to have the European Union working on a strategic communication to promote correct, impartial and independent information in the region.»
De tout cela, nous concluons que l’affrontement du point de la vue de la communication est désormais frontal, entre la Russie et le bloc BAO stricto sensu avec d’étonnants atouts pour la Russie, mais d’une façon plus générale entre les “vérités de situation” et la narrative. Ce qui est remarquable et particulièrement intéressant, c’est le constat que le bloc BAO, malgré toute sa puissance répressive, malgré ses instruments de pression très nombreux, n’est pas parvenu à bloquer l’intrusion de la communication russe, particulièrement RT, au cœur de lui-même, dans les pays anglo-saxons. On aurait en effet pensé que le Système allait réussir à empêcher par tous les moyens cette intrusion, parce qu’elle représente un danger mortel pour lui dans la mesure où s’installe une source anti-narrative dans son cadre légal de communication. Le Système n’a pas réussi, comme s’il ne réalisait pas l’enjeu, lui le maître de la communication, – au contraire il ouvre toutes grandes ses portes à RT ; cela, pour aussitôt conseiller à sa presse-Système de s’enfoncer encore plus dans le cloaque de lanarrative, – “une information indépendante, correcte et impartiale dans la région”...

Mis en ligne le 23 janvier 2015 à 14H08

lundi 26 janvier 2015

Hélène Carrère d'Encausse : Sur l’Ukraine, l’Europe s’est complètement trompée / Hélène Carrère d' Encausse: about Ukraine, Europe completely made a mistake

Source : http://novorossia.today/sur-l-ukraine-l-europe-s-est-completement-trompee/
«Sur l’Ukraine, l’Europe s’est complètement trompée»


Russie-Europe Selon Hélène Carrère d’Encausse, l’Europe s’est trompée sur toute la ligne dans la gestion de la crise ukrainienne et de ses relations avec la Russie.
L’historienne française spécialiste de la Russie, Hélène Carrère d’Encausse, était de passage à Genève ce mardi, le 20.01.2015. Invitée par le Centre européen de culture, la Société des membres de la légion d’honneur et le Cercle français de Genève, elle a évoqué les conséquences de la crise ukrainienne. Connue pour sa liberté de parole et son indépendance d’esprit, l’académicienne n’a pas mâché ses mots.
Faut-il s’inquiéter de la reprise des combats autour de l’aéroport de Donetsk? Jusqu’où cela peut-il aller?
L’enjeu, ce n’est pas l’aéroport de Donetsk. Derrière l’assaut lancé par le gouvernement ukrainien et le président Porochenko, il y a surtout le désir de voir les Occidentaux et l’OTAN s’investir plus loin en prétextant une intervention russe.
Que doit faire l’Europe pour sortir de cette impasse? A quel moment s’est-elle trompée?
Depuis la révolution orange de 2004, l’Europe s’est complètement trompée. La Commission européenne a mal travaillé. Elle a été incapable de comprendre la situation. Elle n’a jamais tenu compte des éléments réels. Elle a traité avec l’Ukraine mais pas avec la Russie. Au fil des ans, cela s’est aggravé. Le partenariat oriental qui excluait les Russes a été une très mauvaise affaire. Quand Vladimir Poutine a dit, il y a quelques jours, qu’il respectait et reconnaissait l’intégrité territoriale de l’Ukraine, l’Europe aurait dû se réveiller. C’était une déclaration fondamentale. Personne n’a bougé.
Que fallait-il faire?
C’était le moment de faire un geste en levant quelques sanctions. Au lieu de cela, on est resté sur la même ligne. Je crois que François Hollande a compris que la Commission européenne n’avait fait que des sottises. C’est à lui, et accessoirement à la chancelière Angela Merkel, de reprendre la main. Il avait déjà commencé à le faire lors de la commémoration du débarquement en Normandie le 6 juin dernier mais il n’avait pas été soutenu. Il faut relancer une médiation conduite par la France et l’Allemagne. Et surtout, que les Etats-Unis ne s’en mêlent pas.
Quelle est la marge de manœuvre de Vladimir Poutine?
Il n’en a presque pas. Il réagit à ce qui se passe en tirant parti des circonstances. D’un côté, il y a les sanctions. De l’autre côté, il y a des russophones en Ukraine orientale qui lui demandent assistance. Il ne peut pas laisser tomber ces gens, même son opinion publique ne lui pardonnerait pas. Voilà le problème. C’est pour cela qu’il attend un geste des Occidentaux. Une négociation ça se fait à deux. Il a dit qu’il ne toucherait pas à la territorialité de l’Ukraine. Il est obligé d’attendre que le président Porochenko reconnaisse qu’il ne peut pas entrer dans l’OTAN. Il faut trouver un statut pour l’Ukraine orientale.
Parmi les faits, il y a le réarmement de la Russie que met en évidence plusieurs rapports. Ne faut-il pas s’en alarmer?
Face au déploiement de l’OTAN en Tchécoslovaquie et en Pologne, la Russie considère qu’elle a besoin d’exister militairement. Je ne dis pas qu’il ne faut pas s’en inquiéter. Mais il ne faut pas oublier qu’après l’effondrement de l’Union soviétique, la Russie s’est retrouvée avec une armée en très mauvais état.
Quel sera selon vous l’effet des sanctions économiques? L’économie russe est-elle en péril?
Elle est en difficulté mais les conséquences de la chute des prix du pétrole sont beaucoup plus graves que les sanctions. Son économie n’est pas assez diversifiée. C’est là, la grande responsabilité de Poutine et Medvedev. Ils n’ont pas conduit les réformes nécessaires. La Russie est trop dépendante de la rente pétrolière. C’est un vrai problème. Mais ça ne se gérera pas au niveau de l’Europe. Ce sont les Etats-Unis et l’Arabie saoudite qui sont responsables.
Quelles sont les chances de succès de la réunion sur la Syrie organisée par Moscou à la fin du mois?
Il y a actuellement deux dossiers sur lesquels la Russie peut jouer un rôle important. C’est le dossier syrien et le dossier du nucléaire iranien. Dans la mesure où ces négociations sont très importantes, on a intérêt à retrouver une certaine sérénité dans les relations avec la Russie. Cela pourrait aussi aider à résoudre le problème ukrainien. En ce qui concerne la Syrie, il est clair qu’il y a une évolution dans l’appréciation que le monde occidental fait de la situation. On considère que Bachar el-Assad n’est pas le danger principal. C’est la position Russe et c’est autour de cela que peuvent s’organiser les discussions. Cette réunion est importante. Il faudra voir ce qu’il en sort. Cinq présumés terroristes tchétchènes ont été arrêtés à Béziers en France ce mardi.
Est-ce que cela peut amener la France et l’Europe à revoir leur coopération avec la Russie?
Il est clair que la France doit réamorcer sa coopération avec la Russie. Les sanctions ont tout arrêté. La Russie est confrontée au même défi sécuritaire que les Occidentaux. Le départ des troupes d’Afghanistan les inquiètent énormément. Ils vont être menacés directement à leurs frontières. Les Européens ont donc intérêt à réfléchir au problème de la lutte contre le terrorisme avec la Russie mais aussi l’Iran qui se trouve confrontée au même problème. (TDG)

dimanche 25 janvier 2015

Le drame de Mariupol : bavure ou false flag ? / The drama of Mariupol: smudge or false flag?

Source : http://novorossia.today/le-drame-de-mariupol-bavure-ou-false-flag/


Le drame de Mariupol : bavure ou false flag ?


Propagande, contre propagande et double standard …

Mariupol, le 24 janvier 2015, à 09h15 du matin
Les faits :
- Le 24 janvier matin, les Forces Armées de Novorossiya entament une offensive destinée à libérer la ville de Mariupol occupée par les soudards de Kiev. Cette offensive s’inscrit dans le cadre général des contre-attaques menées par les séparatistes sur l’ensemble du front, suite aux violations du cessez le feu de l’artillerie ukrainienne sur le secteur de Donetsk principalement.
- A 09h15, Alors que des attaques sont réalisées sur les bloc posts tenus a l’entrée de la ville par les forces ukrainiennes, au moins 2 salves de Lance Roquettes Multiples (Grad et Uragan) ont frappé la rue Olimpiska dans le quartier Ordzhonikidzevskyi, à 8 km au Nord Est du Centre de Mariupol.
Le compte rendu des bombardements, le lien :  ICI 
Les dégâts sont importants et les victimes se comptent par dizaines…
- Aussitôt les 2 forces en présence s’accusent mutuellement d’être à l’origine de ces tirs meurtriers ayant frappé une zone résidentielle. La polémique est engagée.
- En fin de journée, alors que le bilan ne cesse de s’alourdir, arrivant à 30 tués et 90 blessés, un premier rapport circonstancier réalisé par les observateurs de l’OSCE définit la responsabilités des tirs incriminés aux séparatistes : Selon l’analyse d’impact, les roquettes Grad provenaient de la direction du nord-est, dans le domaine de Oktyabr (19 km au nord-est de Olimpiiska rue), et les roquettes Uragan de direction de l’est, dans le domaine de Zaichenko (15 km est de Olimpiiska Street), toutes deux contrôlées par la “République populaire de Donetsk” (“RMR”).”
 
L’origine des tirs selon le rapport de l’OSCE
Le rapport circonstanciel, très rapide et succinct de l’OSCE, le lien : ICI
 
 
Le double standard :
Dans ce drame de Mariupol, il est significatif de relever en dehors du duel logique et habituel des propagandes prolongeant les actions de leurs combattants, un double standard flagrant des médias, des autorités représentatives de l’Union Européenne et même des organisations officiellement “Non Gouvernementales” telle que l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) présente sur le front.
Sans remonter aux premiers massacres du mois de février du Maïdan, il est quand même extraordinaire de constater qu’aucune accusation ni même de conclusion a été réalisée par cette même OSCE alors que certains massacres comme celui de Lugansk (2 juin) réalisé par l’aviation de combat ukrainienne ne laisse planer aucun doute quand à l’identité de ses auteurs.
En effet pour rester au mois en cours de Janvier, nous avons assister dans le Donbass à des bombardements massifs sur Donetsk, puis Gorlovka, au massacre du bus de Volnokhava etc… et là, RIEN ! pas d’accusation délivrée par les “experts” de l’OSCE pas même une enquête aboutie, un silence qui en dit long sur leur probité et leur impartialité !!!!
 
Ici à Mariupol quelques heures à peine après les faits, alors que des victimes sont encore en cours d’évacuation et que des combats sont engagés aux abords de la ville, à quelques centaines de mètres du quartier touché par les tirs, ces messieurs nous livrent un premier rapport circonstancier accusateur et sans appel : ce sont les séparatistes responsables des tirs !
Personnellement la hâte de ce rapport bâclé me parait plus que suspecte et révèle l’impartialité de l’OSCE et sa collaboration à la propagande de Kiev…
Pour moi la question demeure : Mariupol : bavure ou false flag ?
 
Mon opinion
En préambule, je tiens a préciser que la véritable enquête étant a mener, avec minutie et neutralité, je me garderai de conclure ici à telle ou telle responsabilité arrêtée, mais a aborder les hypothèses et leurs développements.
L’HYPOTHÈSE D’UNE BAVURE…
Depuis le début du conflit, nous constatons :
- Que les combats se déroulent principalement dans des zones urbaines toujours habitées par la population.
- Que l’usage de l’artillerie est quasi systématique et notamment avec des armes de saturation de zone (LRM).
Sans diminuer la responsabilité des forces en présence sur la ligne de front, il serait miraculeux que des “dommages collatéraux” n’interviennent pas pendant les combats et les tirs d’artillerie. Affirmer le contraire pour l’un ou l’autre des belligérant serait une malhonnêteté intellectuelle, qui pour le coup deviendrait coupable.
Dans le cas de Mariupol, le quartier touché est à moins de 400 mètres de la ligne de front…
L’HYPOTHÈSE D’UN TIR DÉLIBÉRÉ… 
Côté ukrainien, nous sommes habitué depuis le début de l’opération spéciale à des bombardements délibérés depuis Slaviansk jusqu’à Donetsk, réalisés sur les quartiers résidentiels, les infrastructures énergétiques, hospitalières ou scolaires du Donbass. Les témoignages humains et visuels sont innombrables et sans appel, et on peut sans exagération évoquer de la part de Kiev, une intention génocidaire… Et ici le silence de l’OSCE est un aveu éclatant d’une complicité criminelle des organisations occidentales prétendument neutre.
Donc imaginer que le quartier de Ordzhonikidzevskyi ait été la cible de l’artillerie ukrainienne est une possibilité suggéré par la logique de terreur appliquée par l’armée de Kiev.
La question est de savoir : Pourquoi tirer sur la population alors que la ville est attaquée par les séparatistes ?, or c’est dans les conséquences potentielles de l’événement  qu’il faut chercher la réponse éventuelle.
En effet, dans le passé nous avons observé à chaque fois que les combattants ddes putschistes pro-occidentaux de Kiev sont en difficulté, des provocations sont réalisées pour tenter d’inverser le cours de l’Histoire. Ainsi en est-il des tireurs du Maïdan qui font échouer les négociations avec le gouvernement Ianoukovitch, des mensonges concernant une intervention russe, ou de la destruction du Boeing MH17, qui cherchent a provoquer une intervention extérieure salvatrice ou plus récemment les propositions de cessez le feu pour obtenir une trêve réparatrice.
En l’occurrence depuis le début de la semaine, les Forces gouvernementales sont en très grande difficulté, et leurs lignes sont enfoncées progressivement par les unités séparatistes qui depuis la libération de l’aéroport de Donetsk leurs infligent de graves revers et de lourdes pertes..
A QUI PROFITE LE CRIME…
Les forces ukrainiennes du secteur Sud ont été récemment dégarnies en envoyant  sur le front Nord pour tenter de juguler l’hémorragie dans le secteur de Donetsk et Debalcevo et il est probable Mariupol ne résiste pas à une offensive séparatiste.
L’armée de Kiev ne semble plus avoir de réserves opérationnelles et risque même un nouvel effondrement. Les autorités de la Novorossiya ont bien signifié à Kiev qu’elles ne se laisseraient plus berner par des promesses perfides de cessez le feu jamais respecté.
Donc, seule une intervention extérieure de l’OTAN ou de l’ONU pourrait sauver la situation militaire catastrophique de Kiev et stabiliser à nouveau un front qui s’effondre de partout.
Mais il faut que cette intervention soit dirigée contre les républiques de Donetsk et Lugansk, sur le terrain et dans les médias, pour réétudier par exemple la demande de Kiev, initialement refusée, de les qualifier d’ “organisations terroristes”.
Un drame comme celui de Mariupol,  qu’il soit provoqué ou exploité, est justement pour Kiev, un prétexte idéal pour tenter de provoquer une intervention extérieure sous mandat international et “manu militari”, stopper l’offensive des Forces Armées de Novorossiya.
L’accusation hâtive de l’OSCE, le tollé médiatique engagé, les protestations hystériques des occidentaux, en donnant la priorité à l’exploitation politique et partiale du drame plutôt qu’à la recherche honnête de la vérité, sont un outrage fait aux victimes tués par le seul coupable réel : la guerre…
 
A suivre…
Erwan Castel
Mariupol le 24 janvier 2015, 30 morts et 90 blessés…
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samedi 24 janvier 2015

Gilad Atzmon rencontre Robert Faurisson - 10 juin 2014 / Gilad Atzmon meets Robert Faurisson - June 10th, 2014

Un entretien entre deux personnalités sulfureuses... qui ne laissera personne indifférent.

Cette rencontre est forcément troublante : Atzmon, musicien et militant antisioniste britannique d'origine israélienne dialogue avec Faurisson, un historien révisionniste vivant en France.

L'intérêt de visionner cette rencontre ? Tenter de décrypter l'actualité, s'émanciper, se former, s'informer, (s)'interroger.  

Pour paraphraser Luz à propos de la dernière Une de Charlie Hebdo, cet entretien, démerdons-nous avec... mais surtout, sans haine et sans violence.

Présentation des deux intervenants...  selon Wikipédia (bien entendu, ne vous contentez pas de cette source) :

Gilad Atzmon : "Gilad Atzmon (en hébreu גלעד עצמון, né le 9 juin 1963) est un jazzman et militant antisioniste britannique, né en Israël et résidant actuellement à Londres.
Musicalement, il a collaboré avec Shane McGowanRobbie WilliamsSinéad O'ConnorRobert Wyatt et Paul McCartney.
Politiquement, il est un partisan affirmé de l'antisionisme, et de l'antijudaisme ; il considère ainsi le judaïsme comme une« idéologie qui mène le monde à une catastrophe et nous devons arrêter (la catastrophe) »1. C'est un partisan d'Israël Shamir2 et Paul Eisen2, des anti-sionistes et un pro-palestinien. En 2008, il considère les sionistes comme responsables du krach financier3. Il est également sujet de controverses, qualifié d'antisémite par une autre partie des militants pro-palestiniens et antisionistes4,5, il se défend de tout antisémitisme déclarant n'avoir rien contre les individus6."  Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilad_Atzmon

Robert Faurisson : "Robert Faurisson, né le 25 janvier 1929, est un militant négationniste français réputé antisémite et proche de l'extrême droite ainsi que des mouvancesnéonazies. Initialement enseignant en lettres à l'université dans les années 1970, il devient, au début des années 1980, l'acteur continu d'une série de scandales et de procès médiatiques. Sa recherche de célébrité contribue à en faire une icône des négationnismes d'extrême droite mais aussi d'ultra-gaucheen France dans les années 1980 et 1990, puis plus largement d'une partie de l'antisionisme des années 2000, en Occident comme dans le monde arabo-musulman.
Il ajoute au négationnisme fondateur de Paul Rassinier et de Maurice Bardèche, déjà consacré au mythe du « complot juif » destiné à culpabiliser les États occidentaux et à les contraindre à financer l’État d'Israël, la fixation sur le motif emblématique de la négation de l'existence des chambres à gaz. Il y contribue également avec l'apparente crédibilité d'une démarche hypercritique pseudo-scientifique, unanimement disqualifiée sur le plan académique, qui le fait finalement qualifier de « faussaire de l'histoire » par Robert Badinter, notamment à travers plusieurs affaires judiciaires. Il est condamné à plusieurs reprises en France pour « incitation à la haine raciale » et « contestation de crime contre l'humanité »." Source :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Faurisson

Lien de l'entretien : 
http://www.dailymotion.com/video/x2e7359_gilad-atzmon-rencontre-robert-faurisson-10-juin-2014_school?start=5
Un site parmi d'autres s'intéressant de près à Faurisson et aux "détails" de la Shoah : http://www.phdn.org/

Et encore cet interview de Faurisson en 2011...


lundi 19 janvier 2015

Verifiable proof that the Kiev and US spokespersons lied about Ukrainian bus attack that killed 12

http://www.washingtonsblog.com/2015/01/poroshenko-harf-shift-blame-bus-tragedy-justify-kiev-atrocity.html


By George Eliason, an American journalist living in Ukraine.
On January 13th 12 Ukrainian passengers on a bus in Ukraine heading toward Donetsk in Ukraine’s breakaway Donbass region were killed in an explosion near the Ukrainian town of Volnovaha. Ten casualties were reported directly and two more died later in the hospital. Both the Kiev Government and Marie Harf of the Obama Administration were quick to put the blame on the Novorussia army (the defenders of the breakaway region) saying it was an artillery strike from them. “Attacks on the airport of Donetsk and the shelling of the bus, which killed 10 people and injured 13 more, constitute gross violations of the Minsk agreements”, – said Harf.
The problem is that the nearest artillery set up in Donetsk Republic (DNR) is over 50 kilometers away, which is well out of range.
Ukraine’s President Petro Poroshenko immediately ordered another mobilization of conscripts, and Kiev tightened the blockade of Donbass by stopping bus and train travel near the war-torn area.
The problem for the Ukrainian and the US Administration’s claim is that video footage from the scene shows clearly that the area was actually mined — the Ukrainian Government had killed these people. The video footage was taken by Ukrainian soldiers at the scene.
bus mines claymore signs - Eliason
Further complicating the claim that this was an artillery attack is in an apparent attempt at a coverup by Kiev. This hole is what the Ukrainian government is claiming to be the crater from the shell blast. The hole itself has square edges obviously made with the shovel used to dig it.
bus mines claymore hole square  - Eliason
Simplifying the investigation is this image from the scene that shows a Ukrainian soldier with what appears to be a claymore mine. Claymore mines are direction anti-personnel mines that can be triggered remotely.
bus mines claymore  - Eliason
Shown in the Vkontakte social media post below Pravy Sektor has taken responsibility for the attack saying they killed 15 terrorists and took 3 prisoners. The men, women, and children on the bus were civilians whose crime was traveling on a bus on the wrong day. The area they were traveling in is completely in the Ukrainian governments control. This is another outrage.
bus mine pravy sektor takes responsibility  - Eliason
Warning :  violent images

What is Kiev Up To?
For the last few days Kiev has gone on the offensive again. In the last 24 hours Kiev has broken the peace treaty over 60 times. Incendiary shells rained down on Donetsk overnight. Over the previous 24 hours prior to that Kiev attacked over 40 times. Donbass forces are now on a counter offensive retaking towns Poroshenko’s forces have attacked with tanks in what is supposed to be neutral area.
In a hacked document from Ukrainian SBU (equivalent to FBI) head Valentin Nalyvaichenko, dated December 25th, 2014, attacks on civilians in towns occupied by the Ukrainian army were ordered. (Note: this is in the Ukrainian Government controlled area, not in the rebel-held area.) The document states that patriotic nationalist officers were to set up temporary artillery positions and kill civilians. The reasoning according to the document is low Ukrainian troop morale. Local citizens are questioning the soldiers’ right to be there, and these citizens support the the Novorussia volunteers. Ukrainian conscript-soldiers are losing the will to continue fighting in the war. (The objective of simply killing the local residents — the people who live there — is not what they had thought that the alleged ‘Anti-Terrorist Operation,’ or ATO, was all about.) The document was not written by conscripts, who are the general Ukrainian population; it was instead written by a true-believing nazi, or fascist racist, an individual who instead represents the people that the Obama Administration (now with the full support of the U.S. Congress) had placed into power during the February 2014 coup — and these nazis’ particular hatred is directed specifically against Russians, and against anyone who supports Russia and Russians. The killing of the residents there is thus a morale-booster for the relatively few nazis who are fighting on the side of the Ukrainian Government, but not for the majority of that Government’s troops, for whom it is the opposite: very depressing to be participating in.
The document stipulates that after the attacks are completed, nationalist officers were to then move the artillery positions and blame Donbass defense forces for the attack. This propaganda move is designed to enrage conscripts in the Ukrainian army against “the enemy” and raise morale needed for the offensive Kiev is now beginning. The officers would be reassigned to a different location away from the apparent war crime.
nalivaichenko attack civilians jan 2015 2  - Eliason
The document shown above is more clear evidence of crimes against humanity by the Ukrainian government. The question is how long will they be allowed to investigate their own criminal actions, and when will the world demand justice for the people of Ukraine and Donbass?

Verifiable proof that the Kiev and US spokespersons lied about Ukrainian bus attack that killed 12

Source  :   image: http://edge.liveleak.com/80281E/u/u/ll2/attention.gif
 Part of channel(s): Ukraine (current event)
New dashcam footage from a vehicle in line behind the bus has emerged proving the Ukrainian military version of the attack is not truthful and that they intentionally lied when they blamed the Donetsk rebels for the attack. A person was filmed running towards the roadside mines which are shown on You Tube videos below and at the links below. Then the explosion occurs. It appears that this person running away from the bus triggered the mine. What is not clear is why they were running. Is it possible the Ukrainian unit was attacking the bus? This video shows that something happened that doesn't fit the Ukrainian spokespersons version of the event and it proves that US State Department Spokesperson Maria Harf was also wrong to blame the Novorossiya Armed Forces (NAF). They both stated that the deaths were caused by a 'stray' GRAD projectile....which never made any sense as explained below. This video also proves that Bellingcat, an Mi5 misinformation site is completely dishonest with it's so called 'evidence' related to this bus attack and the Ukrainian Crisis in general.
Verifiable proof that the Kiev and US spokespersons lied about Ukrainian bus attack that killed 12.New dashcam footage from a vehicle in line behind the bus has emerged proving the Ukrainian military version of the attack is not truthful and that they intentionally lied when they blamed the Donetsk rebels for the attack. A person was filmed running towards the roadside mines which are shown on You Tube videos below and at the links below. Then the explosion occurs. It appears that this person running away from the bus triggered the mine. What is not clear is why they were running. Is it possible the Ukrainian unit was attacking the bus? This video shows that something happened that doesn't fit the Ukrainian spokespersons version of the event and it proves that US State Department Spokesperson Maria Harf was also wrong to blame the Novorossiya Armed Forces (NAF). They both stated that the deaths were caused by a 'stray' GRAD projectile....which never made any sense as explained below.



The Ukrainian military's version of the bus attack doesn't hold water.

The attack happened at a Ukrainian army checkpoint out of range of NAF positions and the OSCE set up dividing line. The bus suffered only one blast, however, the Kiev military spokesperson, who the US media quote verbatim no matter what he says with no proof whatsoever, said that the bombing was due to a 'stray' GRAD round. That is completely improbable as GRAD rounds are fired via a mass volley and the alignment of the vehicle determines the trajectory. In other words all the rounds would have been off alignment and impacted around the bus. That did not happen, therefore there was not a 'stray' GRAD projectile that hit the bus. The story presented to the US media by the Kiev spokesperson and US State Department spokesperson Maria Harf is a complete intentionally deceptive fabrication.

The video above proves that the bus was going through the Ukrainian military checkpoint and for some reason a Ukrainian military mine exploded next to it. The person running in the video above appears to be the most likely reason. There also appear to be bullet holes in the bus.The following highly graphic link showing the victims lends belief to this version of the event. It would, of course, not be the first time the Kiev battalions have conducted a false flag attack on civilians and blamed it on the people fighting for Donetsk and Lughansk, who are, incidentally, Ukrainians and not Russian military. Of course the US media who willingly carried this false story will tell you otherwise.

Highly graphic warning:
https://www.youtube.com/watch?v=OFVLAO1ntOohttp://zergulio.livejournal.com/2394395.html

Keep in mind that these people were traveling to make their way back to Donetsk. They more than likely were returning after picking up their government checks and bringing back supplies for relatives. The videos prove that many were carrying provisions. It is very likely that the Kiev battalions killed them to set an example for others in Donetsk who try to do the same. The Kiev battalions are blockading and keeping supplies from going into the now cut off region. Human Rights Watch has quite recently reported that these battalions are conducting war crimes by starving the population and keeping aid from getting through during the harsh winter.


Below is an additional link that includes many more photos and information to back up this claim. In the photos you can clearly see how the Ukrainian military had mines in place before the checkpoint. You can also see the signs warning that mines are located roadside. You can also see what the Ukrainian military is claiming to be the hole made by the projectile. The hole looks like it has been dug by a straight edged shovel and does not look like a hole made by a bomb blast. It is not concave and rounded out as is normal for a projectile bomb blast. It should be at least 3 feet in diameter and concave. Note also that the damage is concentrated on one specific area of the central side of the bus. That isn't consistent with normal dispersion of shrapnel. The damage is specifically on the side where the mines and signs are located. (roadside)

The photos and videos also show a Ukrainian soldier walking by holding a claymore mine which proves that they were utilizing them in this location. The damage is consistent with damage from this type of mine due to it's height and dispersion. This looks like another false flag attack with similar characteristics to the MH-17 false flag attack. The damage pattern and likelihood of the event are inconsistent with what the Ukrainian military are claiming. Unfortunately there are no real reporters in this particular war zone looking into events such as this. The entire US and EU media have been consistently reporting everything the Ukrainian military spokesperson says as true no matter what he states.

Highly Graphic Warning: Video shows the victims directly after they were killed.
https://www.youtube.com/watch?v=gUrE2IL5BWoVerifiable proof that the Kiev and US spokespersons lied about Ukrainian bus attack that killed 12.New dashcam footage from a vehicle in line behind the bus has emerged proving the Ukrainian military version of the attack is not truthful and that they intentionally lied when they blamed the Donetsk rebels for the attack. A person was filmed running towards the roadside mines which are shown on You Tube videos below and at the links below. Then the explosion occurs. It appears that this person running away from the bus triggered the mine. What is not clear is why they were running. Is it possible the Ukrainian unit was attacking the bus? This video shows that something happened that doesn't fit the Ukrainian spokespersons version of the event and it proves that US State Department Spokesperson Maria Harf was also wrong to blame the Novorossiya Armed Forces (NAF). They both stated that the deaths were caused by a 'stray' GRAD projectile....which never made any sense as explained below.



The Ukrainian military's version of the bus attack doesn't hold water.

The attack happened at a Ukrainian army checkpoint out of range of NAF positions and the OSCE set up dividing line. The bus suffered only one blast, however, the Kiev military spokesperson, who the US media quote verbatim no matter what he says with no proof whatsoever, said that the bombing was due to a 'stray' GRAD round. That is completely improbable as GRAD rounds are fired via a mass volley and the alignment of the vehicle determines the trajectory. In other words all the rounds would have been off alignment and impacted around the bus. That did not happen, therefore there was not a 'stray' GRAD projectile that hit the bus. The story presented to the US media by the Kiev spokesperson and US State Department spokesperson Maria Harf is a complete intentionally deceptive fabrication.

The video above proves that the bus was going through the Ukrainian military checkpoint and for some reason a Ukrainian military mine exploded next to it. The person running in the video above appears to be the most likely reason. There also appear to be bullet holes in the bus.The following highly graphic link showing the victims lends belief to this version of the event. It would, of course, not be the first time the Kiev battalions have conducted a false flag attack on civilians and blamed it on the people fighting for Donetsk and Lughansk, who are, incidentally, Ukrainians and not Russian military. Of course the US media who willingly carried this false story will tell you otherwise.

Highly Graphic Warning:



http://zergulio.livejournal.com/2394395.html

Keep in mind that these people were traveling to make their way back to Donetsk. They more than likely were returning after picking up their government checks and bringing back supplies for relatives. The videos prove that many were carrying provisions. It is very likely that the Kiev battalions killed them to set an example for others in Donetsk who try to do the same. The Kiev battalions are blockading and keeping supplies from going into the now cut off region. Human Rights Watch has quite recently reported that these battalions are conducting war crimes by starving the population and keeping aid from getting through during the harsh winter.


Below is an additional link that includes many more photos and information to back up this claim. In the photos you can clearly see how the Ukrainian military had mines in place before the checkpoint. You can also see the signs warning that mines are located roadside. You can also see what the Ukrainian military is claiming to be the hole made by the projectile. The hole looks like it has been dug by a straight edged shovel and does not look like a hole made by a bomb blast. It is not concave and rounded out as is normal for a projectile bomb blast. It should be at least 3 feet in diameter and concave. Note also that the damage is concentrated on one specific area of the central side of the bus. That isn't consistent with normal dispersion of shrapnel. The damage is specifically on the side where the mines and signs are located. (roadside)

The photos and videos also show a Ukrainian soldier walking by holding a claymore mine which proves that they were utilizing them in this location. The damage is consistent with damage from this type of mine due to it's height and dispersion. This looks like another false flag attack with similar characteristics to the MH-17 false flag attack. The damage pattern and likelihood of the event are inconsistent with what the Ukrainian military are claiming. Unfortunately there are no real reporters in this particular war zone looking into events such as this. The entire US and EU media have been consistently reporting everything the Ukrainian military spokesperson says as true no matter what he states.

Highly Graphic Warning: Video shows the victims directly after they were killed.



Link showing the roadside warnings of mined area.

http://www.washingtonsblog.com/2015/01/poroshenko-harf-shift-blame-bus-tragedy-justify-kiev-atrocity.html


The fact that the Ukrainian military has lied about this event should be taken into consideration when examining all the past major events of the Ukrainian Conflict. The conflict and the US media's reaction to it is unprecedented. The Ukrainian military has performed numerous false flag attacks which have led to over a thousand atrocities and they have been given a free pass on all of them by the US government and media. The US State Department has never disagreed with the new Kiev spokesperson, even though he has been proven to have lied on numerous occasions. The video and links above prove that "we the people" of the United States are being propagandized and lied to.

И все-таки мина+град?